D’où cela vient?

La découverte de l’hypnose remonte au magnétisme animal et à Anton Mesmer. Le problème avec cette origine est qu’elle véhicule avec elle une légende à propos de l’hypnose et de ses manifestations spectaculaires. L’hypnose a été étudié et utilisé par Pierre Janet, Freud, Jung, ou encore M.H Erickson. L’état hypnotique intrigue toujours. Il est encore de nos jours étudié par diverses équipes de neuro-scientifique avec des découvertes intéressantes.

Pour qui?

L’hypnose et les technique associées s’adresse aux personnes souffrant de dépression, d’angoisse, d’anxiété, de phobies, de trouble obsessionnel compulsif, de psychotraumatisme, de crises de panique, de procrastination, de dissociation, d’impulsivité… Elle s’adresse plutôt aux adultes.

Pourquoi?

L’état hypnotique est recherché pour contourner les résistances psychiques. Cela permet de lâcher-prise et d’atteindre des contenus refoulés ou d’élaborer plus librement. Cela permet d’apprendre à s’ancrer dans son corps, d’accorder une attention plus grande à soi et peut permettre de dissocier les affects pénible liés à un souvenir.

Comment?

L’intensité de la transe hypnotique n’est pas recherchée. Ce n’est pas ce qui compte, pas plus que différentes manifestations spectaculaires, comme la catalepsie. L’état hypnotique se manifeste par une sorte de dissociation résultant d’une situation de partage attentionnel. Pour résoudre le conflit entre deux focalisations attentionelle le cerveau se met de lui-même dans un état de dissociation avec l’environnement. C’est un état naturel qui peut avoir lieu plusieurs fois par jour. On l’expérimente après une demande attentionelle forte, face une tâche répétitive ou d’autres situation analogues. Rêvasser au fond de la classe, dans le train ou pendant qu’on tricote par exemple sont des expériences courantes d’états hypnotiques qui participent à notre hygiène mental. Différents signes comme le battement des paupières par exemple peuvent manifester cet état. Pour la personne qui expérimente cet état, cela s’accompagne d’une impression de descendre en soi et d’accorder plus d’importance aux évènements intérieures qu’aux évènements extérieures. Cette descente en soi peut être plus ou moins profonde, plus ou moins légère. Différentes méthodes d’induction permettent d’y parvenir. L’EMDR, découvert par Francine Shapiro, comme technique de retraitement des souvenirs par désensibilition par mouvement occulaire, ou encore la Méditation de Pleine Conscience, basé sur l’ancrage des sensations immédiatement ressentie peuvent faire parti de ces techniques. Les techniques hypnogènes ne sont pas des techniques de premières intentions, et elles demandent de construire une relation de confiance entre le psychologue et le patient. Cela peut prendre un certain temps. Toutefois, si elles ne se substituent pas à un suivi classique, elles permettent en usage pontuel, d’en accélérer sensiblement et favorablement l’évolution.

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