D’où cela vient?

La remédiation cognitive dans son principe remonte aussi loin que les réflexions de l’humanité sur l’art d’apprendre. C’est une pratique intimement liée à la pédagogie et donc à toute la culture philosophique grecque ancienne. Mais ce qui ressemble le plus à ce que nous appelons « remédiation cognitive » de nos jours, a presque 150 ans et on la doit à J.M.G Itard et au cas célèbre de l’Enfant Sauvage qu’il eut à traiter. Il faut ensuite passer par Alfred Binet, le père fondateur du Quotient Intellectuel (le fameux QI), puis passer l’Atlantique (ou les alpes…) et attendre le développement des sciences cognitives ou de l’épistémologie génétique (cf., Jean Piaget) pour voir émerger dès les années 1970 ce qui ressemble le plus à une remédiation cognitive. Cette pratique est également proche des conceptions récentes de la notion d’intelligence, comme l’intelligence émotionnelle, ou l’intelligence sociale.

Pour qui?

La remédiation cognitive s’adresse aux personnes souffrant de dépression, d’angoisse, d’anxiété, de phobies, de dissociation, de troubles du comportement alimentaire, de trouble obsessionnel compulsif, de psychotraumatisme, de crises de panique, de procrastination, de dissociation, d’impulsivité… Elle s’adresse aux adultes et aux enfants.

Pourquoi?

Il s’agit ici d’éteindre ou d’implémenter un comportement ou bien de renforcer une compétence ou bien de compenser une carence, liée aux capacités de la personne (mémoire, attention, motivation, langage, fonctions exécutives, prise de décision habileté visuo-spatiale, métacognitive, sociale, gestion de la régulation émotionnelle et affective). Il s’agit de retrouver au fil des exercices un fonctionnement plus harmonieux.

Comment?

Selon la demande, et la sensibilité, il s’agira pour le psychologue de proposer au patient(e) des exercices adaptés à lui dans ce but-là. Après un diagnostic, il s’agira soit de renforcer une dimension cognitive peu efficace, soit de s’appuyer sur des fonctions plus performantes et de les développer.

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